Du 8 au 14 septembre 2024
Semaine de la « liberté des fils »
Dimanche de la XXIIIe semaine du Temps Ordinaire (Année B)
1. Jésus qui vient rejoindre l’homme éprouvé dans son corps, qui prend soin de nos infirmités physiques et morales (Isaïe 35, 4-7a).
Adorons l’Ami attentionné qui ne laisse pas souffrir ceux qu’il aime.
Point spi : préoccupons-nous de ceux qui souffrent autour de nous.
2. Jésus qui ne fait pas acception de personne, qui s’occupe du plus mal fichu et lui réserve une place de roi (Jacques 2, 1-5).
Adorons le grand Roi qui fait sa compagnie des simples.
Point spi : ne soyons jamais méprisants avec quiconque.
3. Jésus qui vient délivrer l’homme de son mal en pénétrant profondément dans sa vie (Marc 7, 31-37).
Adorons le divin Médecin qui vient à notre contact.
Point spi : laissons-nous approcher par la grâce divine, ne nous débattons pas entre Ses mains.
Lundi de la XXIIIe semaine du Temps Ordinaire : L’homme à la main desséchée (Luc 6, 6-11)
1. Jésus observateur du Sabbat : son respect profond pour ce rythme institué par Dieu lui-même, Jésus enfant, adolescent, se coulant de tout son cœur dans les observances, s’interdisant les trop longues balades, etc…
Adorons le Religieux de Dieu.
Point spi : retrouvons le sens du dimanche, son importance dans notre vie.
2. Jésus réformateur du Sabbat : son aptitude à en saisir l’esprit et les véritables implications (« sauver une vie » pour la gloire de Dieu).
Adorons Jésus, seul sage parmi les doctes devenus fous, seul clairvoyant.
Point spi : cherchons à comprendre la portée des démarches que Dieu nous demande.
3. Jésus, maître du Sabbat : sa façon de trancher, de prendre parti pour l’homme souffrant, d’agir.
Adorons Jésus, défenseur de l’homme.
Point spi : trouvons notre repos dans la douce complicité avec Jésus.
Mardi de la XXIIIe semaine du Temps Ordinaire : Le choix des douze et la rencontre avec les foules (Luc 6, 12-19)
1. Sa prière solitaire, seul pour porter sa mission écrasante, seul face à ce monde qui dort, qui souffre ou qui s’amuse.
Adorons Jésus veilleur, gardien d’Israël, « qui ne dort pas ni ne sommeille ».
Point spi : rejoignons de temps à autre le Seigneur dans sa veille.
2. Son choix, inouï, imprévu (Moïse et les prophètes n’avaient jamais eu qu’un seul disciple), cette volonté de s’attacher des hommes qui porteraient avec lui la mission reçue du Père, douze comme les douze tribus.
Adorons Jésus Berger d’Israël, partageant sa mission à l’infini.
Point spi : acceptons cette place qui nous est faite dans son œuvre, celle-là et pas une autre.
3. Sa volonté de rejoindre les foules, son désir de les instruire, de les consoler, de les guérir.
Adorons Jésus Dieu qui se fait accessible à tous.
Point spi : ne nous protégeons pas des pauvres.
Mercredi de la XXIIIe semaine du Temps Ordinaire : Béatitudes et malédictions (Luc 6, 20-26)
1. « Heureux » : Jésus qui nous entraîne, en nous proposant un style de vie nouveau, une liberté retrouvée face à la peur du lendemain.
Adorons Jésus plein de la joie du ciel.
Point spi : sourions dans l’effort et ne nous plaignons pas.
2. « Malheureux » : Jésus qui se désole de voir les tristes contentements humains, c’est-à-dire l’enfermement des uns et des autres dans la possession, Jésus qui veut briser tous ces liens.
Adorons Jésus dans la sainte violence de son amour.
Point spi : bousculons coûte que coûte nos sécurités envahissantes.
3. « Maintenant » : Jésus qui sait la précarité de notre situation, qui dissipe nos illusions, qui nous prépare à l’ultime passage au crible.
Adorons Jésus tout remis à la volonté du Père.
Point spi : apprenons à compter avec l’imprévu de sa venue.
Jeudi de la XXIIIe semaine du Temps Ordinaire : Suite du « discours dans la plaine » (Luc 6, 27-38)
1. Jésus qui nous partage sa merveilleuse capacité de ne pas répondre au mal par le mal.
Adorons Jésus giflé et conspué qui bénit et encourage.
Point spi : sortons du jeu des ripostes bêtes, osons sourire à ceux qui nous font la tête.
2. Jésus qui nous partage son admiration pour la magnificence du Père.
Adorons le Fils éperdu d’amour pour son Père, puisant sans cesse à sa surabondance.
Point spi : revenons à Dieu, quand le monde extérieur nous agresse.
3. Jésus qui nous dit le secret d’une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante.
Adorons le Maître qui nous ouvre ses celliers, remplis des biens du ciel.
Point spi : n’attendons pas pour être larges et généreux.
Vendredi de la XXIIIe semaine du Temps Ordinaire : Suite du « discours dans la plaine » (Luc 6, 39-42)
1. Jésus qui est notre seule lumière, le seul maître auquel nous devons obéir.
Adorons notre vrai Rabbi, si simple, si libre.
Point spi : n’idéalisons pas nos maîtres.
2. Jésus qui, malgré tout, nous confie les uns aux autres dans son Eglise, qui ne renonce pas à faire de nous ses auxiliaires.
Adorons la Lumière qui se reflète sur les visages de nos frères et sœurs.
Point spi : recevons des autres ce qu’ils ont à nous donner, sans attendre d’eux qu’ils comblent la faim de nos cœurs.
3. Jésus qui nous rend lucides sur nos manques, qui dévoile nos incohérences.
Adorons Celui qui seul sonde les reins et les cœurs.
Point spi : regardons-nous nous-même avant d’intervenir dans la vie des autres.
Samedi 14 Septembre 2024 : FÊTE DE LA CROIX GLORIEUSE
1. Jésus qui nous partage la fierté de Sa croix, qui nous croit capables de nous réjouir avec lui de la Victoire obtenue par elle.
Adorons Jésus couronné de gloire et d’honneur, entouré des anges portant les trophées de la Passion.
Point spi : portons avec joie le signe de notre appartenance au Christ.
2. Jésus qui nous ouvre, avec Sa croix, à l’intelligence de Ses desseins, qui nous dévoile par elle « la hauteur, la largeur, la profondeur … ».
Adorons Jésus, Alpha et Omega, Jésus qui dans Sa Passion, donne un sens à toute la création.
Point spi : pourchassons nos restes de paganisme : pas de beauté sans la Croix de NSJC !
3. Jésus qui nous apprend à « prendre » notre Croix, et ensuite à la porter courageusement.
Adorons celui qui, en nous confiant la Croix, en porte la plus grande part avec nous (« con-jux » !).
Point spi : ne comparons pas notre croix avec celle des autres pour nous plaindre.