Nous sommes conscients de l’extraordinaire richesse de la présence Eucharistique.
Le Saint-Sacrement quand Il est exposé n’est pas un fond de décor, devant lequel on fait des choses. C’est Jésus en personne qui est là auquel on s’adresse exclusivement. Sûr qu’il est là dans sa réalité charnelle, nous voulons encore apprendre à connaître son Cœur, à communier amoureusement à ses pensées et à ses volontés pour en être revêtus.
A Jésus, Pain Vivant :
« Pain Vivant, vous qui me donnez la vie, vous êtes la nourriture de ma pauvre âme et vous la faites vivre de votre propre vie.
Vous la nourrissez, Jésus, de vos propres pensées. Vous inclinez ses désirs à se conformer aux vôtres. Vous la nourrissez de telle sorte que ma vie entière vous appartient, est inspirée et dirigée en fonction de la vôtre. Que mon âme, Jésus, vive de votre vie. Qu’elle vive de confiance en vous et d’amour pour vous.
Faites que durant cette journée nulle autre nourriture n’entre dans mon âme, ni pensée, ni désir, ni souhait terrestres. Restez en moi, ô Pain de vie ! Que votre exemple et vos leçons me soient une nourriture pleine de votre force. Vous restez en moi par votre grâce ; je reste aussi près de vous qu’un enfant dans les bras de sa mère. Je suis aussi faible qu’un enfant qui est loin de sa mère. Auprès de vous, je suis aussi tranquille qu’un enfant voit sa mère. Oh ! Demeurez en moi et que moi, je demeure en vous ! » Bienheureux Edouard Poppe